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Parmi les causes d’accident routier en France, l’une des plus fréquentes est l’endormissement avec ces corolaires que sont l’inattention et la somnolence. Ce risque représente à lui seul, selon les chiffres de la sécurité routière, le tiers des accidents mortels. Les personnes âgées sont-elles davantage sujettes à ce risque ?

 

Endormissement au volant : les facteurs de risque

 

Indépendamment de l’âge du conducteur, plusieurs facteurs peuvent avoir une influence sur le niveau de fatigue de ce dernier. Parmi ces facteurs décuplant le risque de s’endormir au volant figurent la dette de sommeil, la durée d’éveil ou la consommation d’alcool, de drogue ou de médicament. Un éventuel trouble du sommeil, diagnostiqué ou non, peut également accroître le risque.

 

Bien évidemment, ces facteurs peuvent tout à fait se combiner entre eux et accroître ainsi la vulnérabilité du conducteur. De plus, tous les automobilistes ne sont pas égaux face à la fatigue. En effet, certains sont plus susceptibles de s’endormir le matin et d’autres le soir. Si les habitudes de sommeil, l’alimentation ou encore l’état de santé influent sur les limites de chacun à la fatigue et au sommeil, l’âge a aussi un impact sur la résistance du conducteur face à l’endormissement.

 

Des signes avant-coureurs à tout âge

 

La somnolence est un processus qui s’intensifie à mesure du parcours. Le problème est que cette évolution n’est pas nécessairement perçue par le conducteur et peut aboutir à un endormissement, ce qui présente un risque majeur d’accident de la route.

 

Dès lors, dès l’apparition des premiers signes de fatigue et quel que soit son âge, il est indispensable d’effectuer une pause. Les bâillements, le besoin intempestif de modifier sa position ou encore le picotement des yeux sont autant de manifestations d’une baisse de la vigilance et d’une augmentation de l’état de fatigue.

 

Quelles précautions à adopter ?

 

Là-aussi, ces recommandations doivent s’appliquer quel que soit l’âge du conducteur. Tout d’abord, celui-ci doit faire en sorte d’être dans une bonne condition physique avant de prendre le volant. Dès lors, il est vivement déconseillé de rouler à l’issue d’une journée de travail. Autre conseil, le conducteur doit être installé confortablement derrière son volant avec un siège et un dossier parfaitement réglé. Enfin, le repas précédant le départ doit être léger et, si possible, sans alcool. A l’inverse, rouler le ventre vide accélèrera l’état de fatigue. S’hydrater régulièrement tout au long du trajet est aussi une mesure à suivre à la lettre.

 

Pour finir, dans le domaine de la sécurité routière, croire que les accidents en lien avec la somnolence concernent prioritairement les conducteurs âgés est une erreur. En effet, comme en attestent les chiffres officiels, la somnolence concerne dans 50 % des cas d’accidents graves les conducteurs de moins de 25 ans. Toutefois, la seconde catégorie la plus touchée par l’endormissement est celle des personnes de plus de 50 ans et celle des travailleurs en horaires décalés.

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